L’Europe cherche 400 000 routiers. Faites-vous partie de ces entreprises qui ont du mal à recruter ? Vous vous demandez comment attirer les femmes, les jeunes, les personnes en reconversion professionnelle vers le métier de conducteur routier ?
Le grand public a pris conscience du fait que les conducteurs routiers sont aussi essentiels que les infirmières, les caissières…
Si la crise sanitaire a redoré le blason de la profession auprès du grand public en montrant combien cette activité avait été essentielle dans la poursuite de la vie économique et de la vie de tout un chacun ; elle n’aura pas toutefois suffi à susciter des vocations. Il manque toujours 400 000 routiers en Europe.
Les préjugés qui collent à l’image de la profession : un métier d’hommes, un métier à risques… sont pour une bonne part dans ce déficit d’attractivité auprès de certaines populations que sont les jeunes, les femmes ou des personnes en reconversion professionnelle. Montrer en quoi ils sont infondés et surtout réversibles permettrait peut-être de convaincre ces publics de l’embrasser.
Déjouer les préjugés qui nuisent à l’attractivité du métier
Auprès des femmes
Il est vrai qu’en France, 2% des chauffeurs routiers seulement sont des femmes, (selon un rapport de l’IRU publié en 2019 Tackling Driver Shortage in Europe | IRU ). Féminiser la profession ne peut être que profitable pour le transporteur : très souvent le style de conduite des femmes est plus sécurisé et plus écologique.
Mais savent-elles que le conducteur routier est une des rares profession ou l’égalité de salaire entre les deux sexes est respectée ? Puisque la paie est calculée en fonction du kilométrage parcouru, des heures de conduite effectuées. Communiquer sur l’égalité salariale pratiquée au sein des équipes, est certainement un argument de poids dont les transporteurs doivent se saisir.
Les transporteurs pourraient également accentuer davantage leur communication sur les dispositifs de sécurité qui équipent leur flotte de véhicule : qu’il s’agisse de systèmes embarqués sur les poids lourds, comme les solution caméras embarquées que propose Microlise, ou conçus par les constructeurs pour permettre non seulement de se protéger en cas d’accident, mais aussi des tentatives de vol ou d’effraction. Savoir qu’un poids lourd bénéfice aujourd’hui de tels dispositifs perfectionnés, qui interagissent en temps réel avec l’équipe en agence, peut aider les femmes à se sentir en sécurité et en confiance à bord de leur véhicule vis-à-vis des autres usagers de la route, comme des personnes malveillantes, que ce soit durant leur temps de conduite ou leur temps de repos.
Auprès des jeunes
Penser que le métier de chauffeur routier se limite à conduire un véhicule est très réducteur et ne prend pas en compte toute la dimension de service et de responsabilité qu’il englobe. Une porte d’entrée vers la découverte du métier, peut être réalisée avec les jeux de simulations. Euro-truck Simulator, Scania Truck Driving Simulator, Americain Truck Simulator permettent de prendre place dans la cabine d’un poids lourd, appréhender l’ergonomie du poste de conduite, effectuer des livraisons dans des conditions très réalistes et même gérer une entreprise de transport de marchandises. Toutes les dimensions du métier sont prises en compte. Autour de ces jeux qui rassemblent des millions de joueurs dans le monde, se créent des communautés de joueurs qui échangent sur leurs expériences de jeux… Un transporteur ne devrait pas hésiter à se servir de ces supports pour en exploiter les opportunités : recruter des jeunes au métier de conducteur routier, mieux cerner leurs aptitudes, animer des formations …. C’est aussi un moyen d’éviter de faire fausse route lorsqu’il faut engager des candidats dans une formation qui pourrait ne pas leur correspondre.
Auprès des séniors
Un conducteur routier fait bien plus que conduire. Il est responsable de son camion et de sa marchandise. Il est responsable de sa sécurité et en empruntant un bien commun : le réseau routier, qu’il doit respecter, non seulement selon les règles de circulation, mais également selon des règles environnementales et urbaines (pollution, bruit, gestion des emballages) de plus en plus contraignantes. Au contact des clients de son employeur, il est à ce titre le garant de l’image de son entreprise. La dimension sociale du métier est donc forte.
Sa responsabilité vis-à-vis de l’ensemble de la société l’est tout autant, on l’a vu au moment de la crise sanitaire et à fortiori lorsqu’il doit transporter des marchandises dangereuses, des produits sensibles (pharmaceutiques…).
Savoir retenir, fidéliser ses salariés en se distinguant des concurrents
D’après l’enquête réalisée par Hey Marius (99+) Pourquoi un conducteur routier démissionne ? | LinkedIn « 82% des conducteurs sondés se disent à l’écoute ou en recherche active de nouvelles opportunités ». Lorsque les candidats sont rares, une entreprise de transport doit savoir quels sont ses atouts et axer sa communication sur ses points forts afin de se distinguer de la concurrence. Au-delà du salaire, qui représente toujours la motivation principale, il peut être pertinent de mettre en avant des avantages connexes comme les valeurs de l’entreprise auprès des conducteurs séniors qui se plaignent le plus du manque de reconnaissance de leur métier. Ces conducteurs plus expérimentés ont conscience des enjeux de leur métier et seront sensibles à la façon dont leur employeur les valorise que ce soit financièrement et par tout autre forme de reconnaissance. Ils seront aussi les plus sensibles au fait d’avoir un camion attitré. Valoriser cette dimension du métier peut passer par les systèmes embarqués, comme ceux que propose Microlise, à condition d’en montrer la finalité. Les chauffeurs routiers peuvent évaluer leurs performances, identifier leurs points d’amélioration, la qualité de leur conduite. Une prime peut être associée à l’atteinte de ces objectifs, un classement des meilleurs conducteurs permet aussi de stimuler une concurrence saine.
Les jeunes, débutants dans le métier, seront plus attentifs aux moyens mis en œuvre pour faciliter leur apprentissage de ce nouveau métier. Il peut être intéressant à ce titre d’utiliser des solutions embarquées comme celles développées par Microlise, pour leur donner une réelle autonomie et les responsabiliser dans l’exécution de leurs tâches. Ces applications les accompagnent dans le processus de livraison par des échanges fluides avec l’exploitant et le client, gère la collecte d’informations par des menus pré-paramétrés, lui permettent de gagner du temps et de se concentrer davantage sur la conduite. Ils le protègent aussi en cas de litiges.
Quant aux femmes elles prêteront assez logiquement plus attention à la capacité qu’a l’employeur de les aider à équilibrer leur vie privée et leur vie professionnelle.
Autant d’atouts qui peuvent faire la différence entre entreprises qui ont les mêmes besoins, les mêmes activités mais ne mettent pas en œuvre les mêmes outils, ni les mêmes leviers.
