Microlise Rencontre Les Étudiants De L’Isteli

L’Isteli propose des formations bac+2 au bac+5, appliquées à la gestion et à l’organisation des flux de transport. Elles sont certifiées par l’Etat et inscrites au RNCP. 95% des étudiants trouvent un emploi dans les 3 mois qui suivent leur formation.

Pierre Talbot Responsable pédagogique au sein de l’établissement a invité David Champalle, ancien étudiant de l’Isteli, et actuellement Responsable commercial chez Microlise France, à une matinée sur la digitalisation du transport.

Champalle quelles étaient vos intentions à l’égard des étudiants de 2ème année qui se destinent à devenir exploitant ou affréteur ?

Je suis un ancien élève de l’Isteli, Membre du jury d’admission et de validation des diplômes et j’ai à cœur d’être disponible et partager avec les jeunes alternants mon ressenti sur les différentes expériences professionnelles que j’ai traversées depuis ma sortie de l’Institut. L’Isteli ouvre beaucoup de portes et s’ils ont choisi aujourd’hui une formation, il est possible demain d’accéder à une large palette de métiers et d’entreprises. Les problématiques transport sont variées, passionnantes et très ancrées dans notre monde actuel. Elles impactent notre vie de tous les jours, à tous.

Quelles étaient les attentes de l’Isteli et de ses étudiants à votre égard ?

Pierre Talbot avait réuni tous les profils d’alternants que l‘on rencontre dans les entreprises de transport : Exploitant, affréteur, planificateur etc… ce sont les futurs dirigeants de demain. Ils venaient d’entreprises de toutes tailles, avec chacun une vision différente du métier qui l’attend. J’ai eu beaucoup de plaisir à les écouter me parler de leur expérience et eux-mêmes se sont rendu compte combien le même métier est exercé d’une façon différente selon que l’on est dans une grande ou une petite entreprise.

Pour l’Isteli, l’objectif de cette rencontre était de les sensibiliser aux outils qu’ils vont ou sont déjà amenés à utiliser dans leurs activités : les solutions digitales qui permettent de gérer une flotte de véhicules et les opérations de transport qui en découlent. Comprendre que ces outils vont se généraliser à toutes les entreprises d’ici 5 à 10 ans, quelle que soit la taille de la flotte, qu’elles ne remplacent pas l’humain mais permettent au contraire d’apporter une qualité de service, une optimisation des ressources, la sécurité et la conformité aux exigences réglementaires des biens et des personnes… sans lesquels une entreprise de transport ne peut plus ni fonctionner ni dégager de la valeur. Cette valeur ne s’entend pas seulement sur un plan purement économique, c’est aussi un transport plus économe, plus écologique, plus responsable. On ne se rend pas toujours compte des capacités nouvelles qu’apportent ces solutions de digitalisation. Il ne faut pas les considérer que sous l‘angle de l’efficacité opérationnelle. Je pense que les jeunes sont très sensibles à cela.

On parle beaucoup de cette génération qui arrive sur le marché du travail, comme d’une génération « sacrifiée ». Vous a-t-elle paru inquiète pour son avenir ?

Je peux me tromper mais je n’ai pas l’impression qu’ils soient très inquiets. Ils ont déjà un métier dans les mains, un pied dans l’entreprise, ils savent qu’ils auront du travail car le transport recrute. Ils savent que les enjeux qui planent sur ce secteur sont parfois pesants mais le plus souvent stimulants bref qu’on attendra beaucoup d’eux ! Je trouve cela plutôt excitant !

Talbot pourquoi est-il si important de favoriser les rencontres entre entreprises et étudiants ?

Nous choisissons minutieusement nos interlocuteurs pour faire correspondre leur témoignage aux questions que se posent nos étudiants. Lorsqu’il s’agit de fournisseur de solutions comme Microlise, le témoignage s’appuie toujours sur une réalité du terrain. Ils connaissent précisément les contraintes, les organisations des entreprises de transport et les outils qui vont les aider à développer leurs activités. Les étudiants ont entendu parler de la digitalisation du transport mais lorsqu’un intervenant, qui a développé ou travaillé sur ces solutions explique concrètement aux étudiants leur fonctionnement, tente de les convaincre de leur utilité et de leurs enjeux ; ils comprennent que ces technologies deviennent la norme et ne vont cesser de s’étendre. Cela leur ouvre des perspectives qu’ils n’entrevoyaient pas aussi clairement.